Âyatu-l-Kursî
« Allah ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui n’a besoin de rien et dont toute chose dépend « al-Qayyûm ». Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. À Lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la Terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n’embrassent que ce qu’Il veut. Son Kursî (Piédestal) déborde les cieux et la Terre et leur garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, l’Immense. »
Sourate Al-Baqarah, verset 255
قِرَاءَةُ آيَةِ الكُرْسِيِّ
اللهُ لاَ إِلَهَ إِلاَّ هُوَ الحَيُّ القَيُّومُ لاَ تَأْخُذُهُ سِنَةٌ وَ لاَ نَوْمٌ لَهُ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَ مَا فِي الأَرْضِ مَنْ ذَا الَّذِي يَشْفَعُ عِنْدَهُ إِلاَّ بِإِذْنِهِ يَعْلَمُ مَا بَيْنَ أَيْدِيهِمْ وَ مَا خَلْفَهُمْ وَ لاَ يُحِيطُونَ بِشَيْءٍ مِنْ عِلْمِهِ إِلاَّ بِمَا شَاءَ وَسِعَ كُرْسِيُّهُ السَّمَاوَاتِ وَ الأَرْضَ وَ لاَ يَئُودُهُ حِفْظُهُمَا وَ هُوَ العَلَيُّ العَظِيمُ
سُورَةُ البَقَرَةِ آيَةٌ ٢٥٥
Sahîh Al-Kalim At-Tayyib n° 22.
Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) me confia la garde de la Zakât de Ramadan. [Durant la nuit], quelqu’un vint et commença à prendre de la nourriture [de cette Zakât]. Je le saisis et lui dis :
« Je vais t’emmener devant le Messager d’Allah ! ».
Il me répondit :
«Je suis pauvre ! J’ai une famille [à charge] et je suis vraiment dans le besoin ! »
Je le laissai alors partir.
Le lendemain matin, le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) me demanda :
« Ô Abû Hurayrah ! Qu’a fait ton prisonnier la nuit dernière ? »
Je lui répondis :
« Il s’est plaint d’une grande pauvreté et d’une famille à nourrir. J’ai eu alors pitié de lui et je l’ai laissé partir ».
Il me dit alors :
« Très certainement, il t’a menti. Et il reviendra !» Je fus alors certain qu’il reviendrait, car le Prophète (صلى الله عليه وسلم) l’avait dit. Je décidai donc de le guetter…
Et en effet il revint. Et comme il s’apprêtait à prendre une poignée de nourriture [de la Zakât], je le saisis et lui dis :
« Je vais te conduire devant le Messager d’Allah »
Il me répondit :
«Je suis pauvre ! J’ai une famille [à charge] et je suis vraiment dans le besoin ! »
Je le laissai alors partir à nouveau.
Le lendemain matin, le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) me demanda :
« Ô Abû Hurayrah ! Qu’a fait ton prisonnier la nuit dernière ? »
Je lui répondis :
« Il s’est plaint d’une grande pauvreté et d’une famille à nourrir. J’ai eu alors pitié de lui et je l’ai laissé partir ».
Il me dit alors :
« Très certainement, il t’a menti. Et il reviendra !» Je fus alors certain qu’il reviendrait, car le Prophète (صلى الله عليه وسلم) l’avait dit. Je décidai donc de le guetter cette troisième nuit…
En effet, il revint à nouveau. Et comme il s’apprêtait à prendre une poignée de nourriture [de la Zakât], je le saisis et lui dis :
« Je vais te traduire devant le Messager d’Allah car cette fois-ci, c’est la dernière des trois fois. Tu prétends [à chaque fois] ne plus recommencer, pourtant tu recommences ! »
Il me dit alors :
« Laisse-moi t’enseigner quelques paroles qui te seront utiles par la grâce d’Allah ».
« Quelles sont-elles ? » lui demandai-je.
Il me répondit :
« Lorsque tu regagnes ta couche, récite (Âyatu-l-Kursî) du début à la fin. Allah te désignera alors un protecteur et aucun démon ne t’approchera jusqu’au matin. » Je le laissai alors partir…
Le lendemain matin, le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) me demanda :
« Ô Abû Hurayrah ! Qu’a fait ton prisonnier la nuit dernière ? »
Je lui répondis :
« Ô Messager d’Allah ! Il a prétendu m’enseigner quelques paroles qu’Allah rendrait utiles pour moi ; alors je l’ai laissé partir. »
« Quelles sont ces paroles ? » Me demanda-t-il.
Je répondis :
« Il m’a dit : Lorsque tu regagnes ta couche, récite (Âyatu-l-Kursî) du début à la fin. Allah te désignera alors un protecteur et aucun démon ne t’approchera jusqu’au matin. » (Les Compagnons étaient ceux qui aspiraient le plus au bien.)
Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) me dit :
« Certes, il t’a dit la vérité bien qu’il soit un grand menteur ! Ô Abou Hourayrah ! Sais-tu à qui tu as parlé durant trois nuits ? »
« Non ! » Répondis-je.
« Il s’agissait d’un diable ! » Reprit-il.
Réciter les trois dernières sourates du coran
Sourate al-Ikhlâs, al- Falaq, an-Nâs.
Sahîh At-Tirmidhî n° 3575.
Mérite
Celui qui les récitera au matin et au soir, elles lui suffiront contre tout [mal].
An-Nâs
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Dis : « Je cherche protection auprès du Seigneur des hommes ۞ Le Souverain des hommes ۞ Dieu des hommes ۞ contre le mal du mauvais conseiller, furtif ۞ qui souffle le mal dans les poitrines des hommes ۞ qu’il (le conseiller) soit un djinn, ou un être humain. »
Sourate An-Nâs
(3 fois)
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ
{قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ النَّاسِ ۞ مَلِكِ النَّاسِ ۞
إِلَهِ النَّاسِ ۞ مِنْ شَرِّ الْوَسْوَاسِ الْخَنَّاسِ ۞
الَّذِي يُوَسْوِسُ فِي صُدُورِ النَّاسِ ۞ مِنَ الْجِنَّةِ وَالنَّاسِ
سُورَةُ النَّاسِ
Al Falaq
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Dis : « Je cherche protection auprès du Seigneur de l’aube naissante ۞ contre le mal des êtres qu’Il a créés ۞ contre le mal de l’obscurité quand elle s’approfondit ۞ contre le mal de celles qui soufflent (les sorcières) sur les nœuds ۞ et contre le mal de l’envieux quand il envie. »
Sourate Al-Falaq
(3 fois)
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ
{قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ الْفَلَقِ ۞ مِنْ شَرِّ مَا خَلَقَ ۞ وَمِنْ شَرِّ غَاسِقٍ إِذَا وَقَبَ ۞ وَمِنْ شَرِّ النَّفَّاثَاتِ فِي الْعُقَدِ ۞ وَمِنْ شَرِّ حَاسِدٍ إِذَا حَسَدَ
سُورَةُ الفَلَقِ
Al Ikhlas
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Dis : « Il est Allah, Unique ۞ Allah Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons ۞ Il n’a jamais engendré et n’a pas été engendré non plus ۞ Et nul n’est égal à Lui. »
Sourate Al-‘Ikhlâs
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ
قُلْ هُوَ اللهُ أَحَدٌ ۞ اللهُ الصَّمَدُ ۞ لَمْ يَلِدْ وَلَمْ يُولَدْ ۞ وَلَمْ يَكُنْ لَهُ كُفُوًا أَحَدٌ
سُورَةُ الإِخْلاَصِ
Sourate 112.
(3 fois)
« Au nom d’Allah, tel qu’en compagnie de Son Nom rien sur Terre ni au ciel ne peut nuire, Lui l’Audient, l’Omniscient. » (3 fois)
بِسْمِ اللهِ الَّذِي لاَ يَضُرُّ مَعَ اسْمِهِ شَيْءٌ فِي الأَرْضِ وَ لاَ فِي السَّمَاءِ وَهُوَ السَّمِيعُ العَلِيمُ (ثَلاَثاً)
Bi-smi-llâhi-lladhî lâ yadurru ma’a-smihi shayun fi-l-ardi wa lâ fi-s-samâi wa huwa-s-Samî’-ul-‘Alîm. (3)
Sahîh At-Tirmidhî n° 3388.
Mérite
Celui qui récitera cette invocation le matin, rien ne lui nuira jusqu’au soir; quant à celui qui la récitera le soir rien ne lui nuira jusqu’au matin.
Protection des enfants
« Je cherche refuge pour vous auprès des paroles parfaites d’Allah contre tout démon, contre toute vermine et contre tout mauvais œil. »
أُعِيذُكُمَا بِكَلِمَاتِ اللهِ التَّامَّةِ، مِنْ كُلِّ شَيْطَانٍ وَ هَامَّةٍ، وَ مِنْ كُلِّ عَيْنٍ لاَمَّةٍ
U’îdhukumâ bi-kalimâti-llâhi-t-tâmmah, min kulli shaytânin wa hâmmah, wa min kulli ‘aynin lâmmah.
Sahîh Al-Kalim At-Tayyib n° 118.
Protection de la maison (Réciter sourate al-Baqarah)
Le Messager d’Allah ﷺ a dit: « Lisez la sourate Al-Baqarah dans vos demeures, car certainement Satan n’entre pas dans une demeure où l’on récite cette sourate. »
As-Sahîhah n° 1521.